jeudi 26 octobre 2017

L'hybridation des mondes, Luc Gwiazdzinski (Dir.), 2016, Elya

Luc Gwiazdzinski (Dir.), 2016, L'hybridation des mondes, Elya


Nous pensons ouverts et féconds les chemins de l’hybridation aux frontières de la recherche et des pratiques professionnelles, des sciences du territoire et des autres disciplines.
Hybridation, croisement, mixage, métissage, inter-relations, créolisation...
Quelles sont les significations dans la pensée et la pratique scientifique ?
L’émergence de ce concept dans le champ des sciences du territoire traduit la nécessité de penser les articulations, les relations et les imbrications entre objets scientifiques.
Elle permet de revisiter ces objets aussi bien que les pratiques et les principes de catégorisation.
Dans le cadre d’une approche interdisciplinaire, les sciences du territoire ont besoin de s’approprier la richesse d’un terme, de réfléchir aux conséquences épistémologiques, de confronter les approches et les modes de construction de ces quasi-objets, de mesurer leur intérêt et de discuter de leur pertinence. Qu’est-ce qu’un hybride ? Quelles sont les hybridations à l’oeuvre ? Peut-on parler d’hybridité ? Quel intérêt du concept pour la géographie, l’urbanisme et l’aménagement du territoire ? Comment s’en saisir ?

https://www.elyascop.fr/catalogue/collections/linnovation-autrement/lhybridation-des-mondes

CHRONOTOPIES / CHRONOTOPICS. Lecture et écriture des mondes en mouvement / Readings and Writings on a World in Movement, 2017, Gwiazdzinski Luc, Drevon Guillaume, Klein Olivier, Elya

CHRONOTOPIES /
CHRONOTOPICS
Lecture et écriture des mondes en mouvement /
Readings and Writings on a World in Movement
Elya Editions
Guillaume Drevon
Luc Gwiazdzinski
Olivier Klein






Résumé :

Le géographe n’est plus le savant du Petit Prince de Saint Exupéry, décrivant des « géographies qui ne se démodent jamais ». C’est un observateur désorienté qui sait que ses cartes évoluent vite et qui s’interroge sur les dynamiques en cours et sur les modes d’observation et de représentation possibles. 
Il doit changer de regard, prendre en compte la dimension temporelle, passer à une approche « chronotopique », imaginer de nouveaux outils et protocoles d’observation et de collecte de données, intégrer des approches sensibles in vivo, mobiliser les données numériques, concevoir d’autres représentations et analyses des espaces et des temps des individus, des groupes, des organisations et des territoires. Il doit acquérir de nouvelles compétences, s’associer à d’autres disciplines, et mobiliser d’autres acteurs comme les artistes et les usagers. 
La carte n’appartient définitivement plus aux seuls géographes. C’est une chance pour une discipline en mutation. C’est un défi en termes d’innovation ouverte pour celles et ceux qui participent à cette fabrique permanente des représentations et des imaginaires. C’est un enjeu d’intelligence collective et d’imagibilité pour nous qui souhaitons saisir la complexité de nos milieux pour bien vivre et habiter les espaces et les temps de la terre.

Avec les contributions de : 
Anna Barbara (Italie) / Maurice Benayoun (Hong Kong) / Mario Boffi (Italie) / Florent Cholat (France) / Matteo Colleoni (Italie) / Alain Guez (France) / Dietrich Henckel (Allemagne) / Wenbo Hu (France) / Vincent Kaufmann (Suisse) / Daniel Lima (Brésil) / Licia Lipari (Italie) / Marco Mareggi (Italie) / Josiane Meier (Allemagne) / Philippe Mouillon (France) / Alexandre Rigal (Suisse) / Dario Rodighiero (Suisse) / Johanne Sloan (Canada) / Olivier Soubeyran (France) / Will Straw (Canada) / Kai Syng Tan (UK/Singapore) / Wanggen Wan (Chine).


Guillaume DREVON
Luc GWIAZDZINSKI
Olivier KLEIN